Les cliniques du Diaconat-Roosevelt et du Diaconat-Fonderie sont deux institutions mulhousiennes créées au 19e siècle par les œuvres de charité chrétiennes. À cette époque, la ville connaît un accroissement de la population sans précédent grâce à l’essor des activités industrielles. Le nombre d’habitants ne cesse de croître. Pour la plupart de condition ouvrière, les Mulhousiens et Mulhousiennes sont de plus en plus nombreux à vivre dans des conditions d’extrême pauvreté.
Jusqu’à la fin du 20e siècle, l’histoire de la Clinique du Diaconat-Roosevelt et de la Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse se confondent puisque cet établissement est la première « maison de santé » créée par la Fondation.
C’est en 1861 que fut ouverte la maison de santé du Diaconat, avec une capacité d’accueil de 26 malades.
En 1904, le Comité prend la résolution d’agrandir et de perfectionner les services de pensionnaires et de malades du Diaconat ; en effet ces services ne répondaient plus aux exigences modernes, et les demandes d’admissions auxquelles on ne pouvait donner suite, faute de place, devenaient plus fréquentes.
C’est le début d’une succession d’extensions devant donner au Diaconat-Roosevelt sa configuration actuelle :
Afin de venir en aide aux pauvres et aux indigents, Mère Alphonse Marie Eppinger, qui a fondé en 1849 la Congrégation des Sœurs du Très Saint Sauveur, décide en 1853 de s’installer à Mulhouse avec quelques sœurs.
En 1856, pour répondre à une demande importante de prise en charge, une maison est achetée rue du Bourg. Elle accueillera dans un premier temps des enfants orphelins, des jeunes filles ouvrières ou domestiques et peu à peu des malades pauvres.
L’établissement, que les Mulhousiens dénommèrent pendant longtemps le Klösterle (petit couvent), se spécialise dans l’accueil et le soin des malades pour devenir, en 1934, la clinique Saint-Sauveur.
Le bâtiment de la rue du Bourg devenu trop petit, une nouvelle clinique est construite, à 300 mètres à peine de l’ancienne. Elle est inaugurée le 7 octobre 1995. Cette nouvelle construction permet de proposer aux patients une offre de soins à la pointe de la modernité :
Établissement à but non lucratif reconnu d’utilité publique par décret impérial du 14 juillet 1865
Établissement à but non lucratif reconnu d’utilité publique par décret impérial du 14 juillet 1865